Considéré comme un des plus grands conteurs, voire LE plus grand conteur de sa génération, Jules-Guy nous offre dans ce livre "Histoires ordinaires" les histoires les moins palpitantes, les plus plates, les plus creuses et les plus vides.
L'inaction, et le non-événement se mêlent à la fadeur des faits pour être mis en exergue par Jules-Guy afin d'en faire une histoire ne présentant aucun intérêt et qui ne vous tiendra pas en haleine jusqu'à la fin que vous allez espérer rapide.
14 juillet oblige, j'ai sélectionné dans cet ouvrage, une histoire se déroulant un 14 juillet. Vous allez pouvoir constater l'inintérêt de cette histoire grâce et avec l'aimable autorisation des éditions Kitchissim.
A Sacquenay il ne se passe pas souvent grand chose dans ce petit village de Bourgogne. Cependant, ce vendredi 14 juillet 1989, deux événements, apparemment anodins, allaient faire de cette journée, une journée toute aussi ennuyeuse que celle des jours précédent ainsi que de celles qui suivront.
Virginie Vachet, jeune lycéenne de 18 ans marche sur la rue de Chassagne ou elle croise une autre lycéenne de 18 ans aussi qui venait de la rue de Malgouverne. Cette étudiante se prénomme Virginie aussi....Virginie Rousseau. Ces deux jeunes femmes ne se connaissent pas et se croisent comme se croisent des millions de gens chaque jour. Rien ne destinait cette brève rencontre à devenir le déclencheur d'un événement extraordinaire qui allait marquer ce petit village d'à peine 250 âmes et marquer la région pour toujours.
Et en effet, cela n'a déclenché aucun événement de cette envergure....ni même d'une envergure moindre d'ailleurs.
Mais ce n'est pas tout....quasiment au même moment, Gisèle Champion 68 ans, qui habite place de l'église, prépare le repas de midi qu'elle doit prendre avec son fils, Francis, qu'elle a invité chez elle. Il est 11h10. Son fils ne viendra pas avant midi ! Un faux mouvement et hop...l'enfer arrive ! Gisèle chute sur le carrelage de sa cuisine....l'horreur car son fils ne sera pas là pour aider sa mère avant 50 longues.....TRES LONGUES minutes et elle va souffrir durant tout ce temps ! Plus de peur que de mal. Gisèle se lève...sans casse...sans douleur. Finalement elle reprend le cours de son existence après ce petit intermède qui n'aura eu aucune incidence.
Même dans un petit village d'apparence tranquille, tout peut arriver. Même les pires atrocités que l'humain ne puisse vivre. Dans ce cas, on est sûr que ce n'est pas à Sacquenay que cela a lieu. Ce vendredi 14 juillet 1989 restera à jamais, pour tous les habitants du village, un jour banal.
Jules-Guy Bellemare
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A bientôt...
Voilà un livre pas banal ! Enfin... juste dans le concept.
RépondreSupprimerUne bonne idée cadeau pour ceux qui ont des problèmes d'insomnies. Car même moi qui n'en souffre pas, je me suis endormi avant la fin de cette pourtant courte histoire !
Sinon, elle est drôlement chouette la veste de Jules-Guy ! J'aimerai bien avoir la même pour aller à Pôle Emploi, fier comme un bar tabac ! :)
Il est vrai que cet ouvrage d'histoires vertigineuses de Jules-Guy semble répondre précisément à tous les critères de l'appel du vide :
RépondreSupprimer- le vide sanitaire ; Car un ouvrage de Jules-Guy c'est un socle commun bouffé par les mites, et au passage ça peut aussi servir pour caler les meubles ;
- le vide-ordures ; Grâce à lui les vers ne risquent pas de produire beaucoup d'engrais ;
- le vide-greniers ; A 0,5 cent. le gramme de poussière ça pourrait peut-être le faire ;
- la coquille vide ; Pas la peine de chercher de perle ou de sens caché. Nib de nib.
Avec un tel style Jules-Guy entretiendrait-il quelque parenté avec un certain François H ?
Merci pour vos commentaires. J'ai contacté Jules-Guy Bellemare pour lui demander où il s'est procuré sa veste, Jo. Il m'a dit qu'il l'a achetée au Codec de Morbecque en soldes il y a un an. Aujourd'hui, ce modèle n'est plus disponible avec ces couleurs là mais en vert, marron, et orange. A voir si cela vous conviendrait quand même.
RépondreSupprimerPour ce qui est du lien de parenté François H, Fetnat,il n y en a pas du tout
C'est ballot ! D'autant que ce Codec n'est pas loin de chez moi... J'irai toutefois voir le nouveau modèle. S'il a la même coupe, ça peut être sympa également :)
SupprimerMoi je voulais l'adresse du coiffeur si possible car une tête à la Lalanne, j'en ai toujours rêvé.
SupprimerMerci d'avance d'aider un handicapé capillaire ....